le vin cochon

Plus que jamais, les cidres mousseux créent de l’effervescence sur le marché, mais ils ne sont pas tous à la hauteur de l’engouement qu’ils suscitent. 

Vous vous étiez juré, dans les années 1970, de ne plus jamais boire de cidre de votre vie. Pourtant, aujourd’hui, les produits n’ont plus rien à voir avec les cidres déséquilibrés et souvent trop alcoolisés qu’on trouvait sur le marché à l’époque. Les cidriculteurs ont gagné en expérience et les produits, eux, en qualité. 

Le cidre, après un long passage à vide, est désormais de retour. Les plus vieux consommateurs apprennent à moins s’en méfier, tandis que les nouvelles générations l’abordent sans préjugés. Dans les bars notamment, plusieurs y voient une solution de rechange à la bière et au vin blanc. 

À l’apéritif ou en accompagnement?
Le cidre convient parfaitement à l’apéritif. Ce qui n’interdit pas de l’apprécier à table, notamment avec le porc, le jambon et les saucisses de toutes sortes. Vous pourriez également le marier aux fromages, tels que les pâtes fleuries comme le camembert ou le brie.

Un marché en pleine croissance
À la Société des alcools du Québec (SAQ), la catégorie des cidres (traditionnels et mousseux) représente aujourd’hui plus de 60 % des ventes de produits du terroir, comparativement à environ 39 % pour les vins et 1 % pour les eaux-de-vie et les autres boissons. Ces données ne concernent que le marché de la SAQ, car «les ventes hors de la société d’État ne sont pas comptabilisées», explique Catherine St-Georges, coordonnatrice des Cidriculteurs artisans du Québec, une association qui regroupe plus d’une cinquantaine de producteurs cidricoles québécois. En tête de liste, le cidre de glace compte pour plus de la moitié des ventes. Cette proportion est toutefois en baisse depuis quelques années, au profit des cidres effervescents, aussi appelés mousseux ou pétillants.